Bonjour monsieur Emmanuel Macron
Je suis Carmelle Claire ETEGUE BISSIELO, plus connue sous le noms de Claire Newman.
Je suis activiste, militante des droits du peuple Gabonais depuis 27 août 2016.
Permettez moi de vous interpeller une énièmes fois mais en écriture…
Monsieur Macron, nous, les Gabonais, sommes profondément choqués par votre décision de venir rencontrer le présumé président Ali Bongo Ondimba lors de votre visite dans notre pays ce début mois de mars 2023, pour un sommet sur la forêt.
Macron, nous peuple Gabonais considérons Ali Bongo comme un dictateur qui réprime la liberté d’expression, tue nos compatriotes et emprisonne les citoyens qui s’opposent à lui. Et vous le savez très bien.
En tant que président français, vous représentez un pays qui est un symbole de la démocratie et des droits de l’homme. Pourtant, vous choisissez de vous associer à un dirigeant qui bafoue ces valeurs fondamentales. Votre visite donne l’impression que vous soutenez le régime d’Ali Bongo et que vous êtes prêt à fermer les yeux sur ses violations des droits de l’homme pour les intérêts de la France comme il a toujours été coutume.
Nous, jeunesse gabonaise nous ne pouvons pas accepter cela. Nous refusons de vous recevoir dans notre pays dans ce climat et surtout pas cette année qui est importante pour nous .
Nous exigeons que vous preniez des mesures concrètes pour soutenir la démocratie et les droits de l’homme au Gabon. Cela signifie que vous devez cesser de traiter avec le régime d’Ali Bongo et soutenir la société civile et les organisations de défense des droits de l’homme. Mais plus loin encore, vous devrez arrêter de s’initier dans nos politiques intérieures ( comme les élections présidentielles…)
Nous sommes conscients que la relation historique entre la France et l’Afrique est complexe et difficile. Nous savons que la France a souvent soutenu des régimes autoritaires en Afrique pour protéger ses intérêts économiques et politiques. Nous croyons cependant que vous pouvez changer cela en adoptant une politique plus juste et équitable envers les pays africains.
Nous vous invitons donc à être à l’écoute de notre voix et de nos préoccupations.
J’espère que vous comprenez ma position à ne pas vouloir de vous au Gabon en ce moment, vous ne pouvez pas soutenir la démocratie et les droits de l’homme en Europe et faire le contraire au Gabon et en Afrique en général.
Nous méritons tous de jouir les mêmes droits dans ce monde .
Majestueusement vôtre
Maréchale des opprimés
Claire Newman