Le débat sur la tenue des élections présidentielles au Gabon a été lancé ce 30 novembre 2022 par l’activiste Claire Newman. Comme invités à ce débat, il y avait deux futurs candidats à l’élection Mr Petit-Lambert et Mr Privat Ngomo et 5 activistes Gabonais répartis en deux blocs : ceux qui refusent catégoriquement une énième élection au Gabon avec les mêmes institutions et ceux qui sont pour les élections. Le début du débat a donc été ouvert et les hostilités ont été de taille.
L’un des activistes, Bob le fou, a raconté qu’il est simplement anormal de penser à faire des élections sachant d’emblée que BONGO tirera toujours son épingle du jeu, et que de nos jours, la meilleure solution est de boycotter en n’allant pas voter et de laisser le pays sans gouvernance. Cet argument est partagé par le reste du groupe A, les contre-élections.
Les réponses à cet argument ne sont pas fait attendre, Mr. Messir et parfait Eyi, y compris Jocelyn Obame ont expliqué à leur tour aux autres que la politique de la chaise vide n’a jamais payée et qu’il serait dangereux de se comporter de manière irresponsable envers notre nation. Un coup d’oeil sur le débat Élections présidentielles 2023
De leur coté, les hommes politiques ont fait connaître leur position en des termes tels que : la France est à l’origine de tous nos malheurs (discours de Privat Ngomo) qui, pour lui, souhaite d’abord faire une révolution contre la France, puis faire des élections libres. Le deuxième candidat, quant à lui, mets le doigt sur les besoins des Gabonais et sur l’importance de les prendre en compte.
Au constat de ce débat, je peux voir et lire que les avis sont lourdement mitigés, et que les jeunes Gabonais s’intéressent de plus en plus à la politique de leur pays. Ils se posent désormais les bonnes questions pour ne plus être manipulé par qui que ce soit, enfin, on l’espère.
En attendant, nous observons la tendance des candidats. Il est clair que la question de la présence de la France au Gabon est un point de divergence entre les différents acteurs du debat, certains souhaitant une rupture totale avec cette dernière, d’autres souhaitant un partenariat pour le développement du pays.
Il ne reste plus qu’à attendre les déclarations des différents acteurs pour en savoir plus sur les projets pour le Gabon.
Merci pour ces moment de partages entre enfants de la nations malgré nos divergences politiques.
Claire Newman
Activiste Gabonaise