Ce jeudi matin 17 septembre 2025, nous avons tenu une mobilisation citoyenne spontanée devant le Consulat du Bénin au Gabon. Objectif : déposer un manifeste de demande de sanctions et exprimer une indignation collective face aux propos offensants et diffamatoires proférés à l’égard de notre Président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema et notre Première dame Madame, Zita Oligui Nguema par certains ressortissants béninois.

Nous fils et filles du Gabon Nous ne sommes ni porteurs de haine, ni promoteurs de violence. Mais nous refusons désormais de nous taire face aux affronts répétés contre nos autorités et, au-delà, contre notre Nation.

Notre indignation est légitime, suivie d’une action pacifique

La marche n’était pas planifiée comme une opération politique classique, mais bien comme une réaction spontanée et citoyenne. Nous avons rappelé notre attachement à notre pays, aux valeurs nationale, tout en soulignant qu’aucune nation digne ne saurait tolérer des attaques publiques contre ses institutions.

Nous n’avons jamais insulté un président étranger, alors pourquoi le nôtre devrait-il faire l’objet de moqueries et de diffamation publiques ? .

Le manifeste remis au Consulat appelle à une réaction ferme, à la fois au niveau diplomatique et judiciaire, afin que de tels débordements ne se reproduisent plus.

Un encadrement exemplaire

Les forces de l’ordre : police, gendarmerie et DGSS ont encadré notre marche avec professionnalisme, assurant la sécurité et la fluidité de l’événement. Les participants ont salué cette présence rassurante et remercié également les journalistes qui ont couvert l’action.

Interpellation aux autorités gabonaises

Au-delà du geste symbolique de ce jour, nous lançons une interpellation forte adressée aux autorités gabonaises. Trop souvent, des incidents communautaires sont laissés sans suites réelles, au nom de la diplomatie et du « vivre ensemble ». Mais aujourd’hui, l’opinion citoyenne réclame une évolution.

Le Gabon ne peut plus se permettre de rester passif face aux atteintes publiques visant son Chef d’État et ses institutions. Il est temps que des mesures claires et des réformes sévères soient adoptées, tant sur le plan diplomatique que sur le plan juridique, afin de protéger la dignité de la Nation.

Cette exigence n’est pas un appel à la rupture ou à la haine, mais à une diplomatie ferme, équilibrée et respectueuse de la souveraineté du Gabon.

Et après ?

Nous annonçons déjà d’autres actions pacifiques dans les semaines à venir. Notre combat n’est pas seulement symbolique : il s’agit de poser les bases d’un rapport de respect mutuel entre nations, en rappelant que le Gabon, peuple digne et souverain, ne saurait accepter d’être humilié.

Que vive le Gabon.

Claire Newman

Citoynne engagée- Présidente du Mouvement citoyen Gardiens du Peuple Gabonais


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